Dans chaque crise se cache au moins une opportunité !

LES PRINCIPAUX INDICES DU 01 JANVIER AU 30 JUIN 2018

LES INDICES BOURSIERS
CAC 40 : + 0,91 %
SBF 120 : + 0,79 %
DOW JONES : – 1,81 %
NASDAQ composite : + 8,79 %
DAX : – 4.73 %

LES TAUX D’INTERETS
EURIBOR 3 MOIS : – 0.32 %
OAT 10 ANS : + 0.60 %

LES PLUS FORTES VARIATIONS DU CAC 40 EN 2018
KERING : + 34,2 %
VALEO : – 24,81 %

 

Les rendements des supports en euros de nos contrats d’assurance vie décroissent sans discontinuer depuis le début des années 2000, en raison de la baisse des taux obligataires et des politiques accommodantes de la BCE. Compte tenu du niveau actuel de ces taux, il semble que nous ayons enfin achevé ce cycle baissier en 2017. Nous entrons désormais dans un nouveau contexte économique qu’il conviendra de gérer au mieux. L’inversement de tendance au niveau des taux d’intérêt, que nous pouvons constater en Europe et aux USA, pourrait nous laisser envisager une issue positive et une remontée synchronisée des rendements de nos fonds euros. Pourtant même si le raisonnement et l’idée restent séduisants, la réalité financière risque d’être malheureusement quelque peu décalée…

En 2017, La FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurance) a annoncé que le taux moyen de rendement des supports euros s’est finalement établi à 1,80% avant prélèvements sociaux et inflation. C’est mieux que ce qui avait été annoncé tout au long de l’année mais si l’on soustrait le coût de la vie et les prélèvements du taux servi par les assureurs, le gain net réellement perçu en 2017 s’élève finalement à 0.52%. Cette «performance» n’est pas véritablement une surprise car la grande majorité des détenteurs de contrats savent que ces supports à capital garanti sont essentiellement composés d’obligations d’état dont le rendement 2017 fut sensiblement inférieur à 1%. Il est dès lors difficile pour les compagnies et les gestionnaires d’offrir des taux très rémunérateurs. De plus, I’ACPR (l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution) avait demandé aux assureurs de baisser le rendement servi aux assurés sur les fonds en euros en les invitant à se constituer des provisions dans le but de faire face à leurs engagements futurs. En fait, il s’agissait de pallier les deux scénarios adverses les plus redoutés par nos gouvernants : une brutale remontée des taux d’intérêt (scénario Grec par exemple) ou la prolongation pour une durée très longue de taux très bas (comme au Japon). À ce jour, nous ne savons pas encore dans quel sens le marché évoluera mais n’oublions pas que le pire n’est jamais certain…

Dans ce contexte et contrairement à son habitude, le cabinet de conseil Facts Et Figures n’a pas livré de prévision de rendement précise pour ce type de fonds en 2018. Cela met bien en évidence le flou qui entoure les perspectives d’évolution de ce placement, pourtant largement plébiscité par les Français. « Un bon nombre de facteurs sont susceptibles de contribuer à la baisse comme à la hausse du rendement des fonds en euros », avance Facts Et Figures dans le communiqué accompagnant son baromètre 2018 de l’épargne-vie. Ainsi, le cabinet évoque une fourchette de 1,40% à 1,80% pour 2018, soit toujours en baisse malgré la légère remontée des taux que nous venons de vivre..

Le cabinet de conseil, dont les études font office de référence dans le secteur de l’assurance, liste les nombreuses incertitudes macro-économiques pouvant influer sur les assureurs-vie, compte-tenu de la composition de leurs fonds : la hausse du cours du pétrole qui provoque une remontée de l’inflation, l’évolution de la politique monétaire de la BCE, les fluctuations des indices boursiers mondiaux, le niveau des taux obligataire. Autant d’arguments pouvant aussi bien provoquer une baisse qu’une hausse des taux de rémunération des supports euros.

Quoiqu’il en soit. toutes ces incertitudes prouvent bien que nous sommes à la croisée des chemins quant à l’évolution des rendements.

L’année 2019 devrait être une année charnière pour l’assurance-vie dont les environnements économique, fiscal et financier auront été entièrement remodelés en 2018. En effet, entre l’instauration de la flat-tax depuis le 26/09/2017, la réforme de l’épargne retraite qui se profile dans la loi PACTE, l’émergence des fonds euros investis sur de l’immobilier (à la place des OAT). la hausse des taux et la rénovation des contrats Euro-croissance, tout est en place pour clarifier l’usage de l’assurance vie par les épargnants Français. C’est un enjeu majeur pour notre épargne !

L’assurance vie reste un produit financier «magique» qui répond à de nombreuses problématiques patrimoniales et qui représente en France un stock de plus de 1.600 milliards d’euros: épargne, capitalisation pour améliorer sa retraite, préparation de la succession et disponibilité à court terme. Il est probable que demain, nous soyons dans l’obligation de segmenter les supports assuranciels en fonction de l’objectif recherché car notre bon vieux fonds euros ne pourra désormais plus remplir toutes les fonctions. Il conviendra de scinder la capitalisation d’une épargne à long terme en investissant sur des unités de compte ou des produits immobiliers, ou à moyen terme en proposant des mandats de gestion, des supports flexibles équilibrés ou de nouveaux véhicules d’épargne comme le fonds euro-croissance, par exemple… L’opportunité est devant nous ! À nous de la saisir. Rapidement, le fonds en euros ne devrait plus servir qu’à assurer la rémunération court terme de nos placements.

Alors n’oublions pas que dans chaque crise se cache une ou plusieurs opportunités ! Face à ces évolutions toute l’équipe de Vauban Patrimoine se tient à votre disposition pour vous aider à prendre les bonnes décisions.

Stéphane Lenoir

 

Immobilier : que peut-on acheter avec 1.000 euros par mois dans les plus grandes villes de France ?

Comme chaque mois, le courtier Meilleurtaux réalise à partir de ces données des simulations pour savoir ce que les Français peuvent acquérir avec une mensualité de 1.000 euros sur 20 ans. C’est ce que les professionnels appellent «le pouvoir d’achat immobilier». Cela équivaut à disposer d’un budget de 212.000 euros avec des taux à 1,25% sur 20 ans, ce qui correspond grosso modo à la capacité d’emprunt d’un couple où chacun des conjoints gagne 1.500 euros nets par mois. Notons que cela correspond à un peu moins que le salaire mensuel net moyen des Français (1.712 euros en 2015, selon l’Insee).

Avec 212.000 euros dans les 20 plus grandes villes, vous pouvez acheter :

– Plus de 150 m 2 : Saint-Etienne (151 m 2)
– Entre 100 et 149 m 2 : Le Mans (118 m 2) et Le Havre (111 m 2)
– Entre 75 et 100 m2 : Angers et Nîmes (95 m2), Toulon (92 m2), Dijon (88 m2), Reims (84 m2) et Grenoble (82 m 2).
– De 50 à 75 m 2 : Marseille (74 m2), Montpellier (72 m2), Toulouse (71 m2), Rennes (69 m2), Lille (67 m2), Strasbourg (64 m2), Nantes (62 m2) et Nice (50 m 2)
– Moins de 49 m 2 : Lyon (47 m 2), Bordeaux (46 m2) et bien sûr Paris (22 m 2)

 

En Bref

10%

C’est le pourcentage des foyers Français les plus aisés dont le patrimoine brut, c’est à-dire net d’emprunt, dépasse 600.000 euros. Ces 10% possèdent près de la moitié du patrimoine total des ménages Français.

164 000 Mds $

C’est le nouveau record atteint fin 2016 par la dette mondiale totale (publique et privée) d’après le Fonds Monétaire International (FMI). Cet Everest de dettes, représente 225% du PIB mondial.

Vauban recrute…

Diane Penaud, 24 ans, diplômée du master 2 de Gestion de Patrimoine de Bordeaux IV vient renforcer notre équipe de conseils. Toute l’équipe de Vauban lui souhaite la bienvenue.